xeres
21/09/2013, 15h41
Travailler à l'étranger vous tente, mais vous ne savez pas vraiment comment vous y prendre ?
Voici 10 conseils pour mettre le pied à l'étrier et décrocher un job dans le pays de vos rêves.
Définir votre projet professionnel
« Avant de prendre la décision de partir, il faut être clair sur son projet professionnel, lance Muriel Fagnoni, directrice de Pôle emploi international Île-de-France. Il s'agit pour le candidat de savoir pourquoi il veut travailler à l'étranger, et de ne pas décider de partir par défaut mais parce qu'il existe de réelles opportunités qui peuvent venir enrichir son parcours professionnel et personnel. » Une réflexion en amont qui s'impose sur vos motivations, mais aussi sur vos compétences. Car « le marché de l'emploi, où qu'il soit, demeure compétitif avec une main d'œuvre déjà existante. »
Considérer votre projet familial
Si vous avez conjoint et enfants, vous devez prendre en considération un certain nombre d'éléments. Votre conjoint pourra-t-il travailler ? Lui faudra-t-il un visa ou un permis de travail ? Quelles sont les opportunités d'emploi dans son secteur ?
Concernant les enfants, se pose d'emblée la question de la scolarité. Est-il possible de les inscrire dans un lycée français ou un établissement local ? A quel prix ? Pensez aussi que si vous partez dans l'hémisphère sud, la rentrée aura lieu en février ou mars. Vos enfants devront peut-être passer d'une classe à l'autre sans avoir terminé l'année en cours.
S'informer sur le cadre de vie
La culture du pays vous séduit-elle ? Vous sentez-vous prêt à y vivre quelques années ? Quelles sont les activités extra-professionnelles que vous pourrez y avoir ? Autre point : le coût de la vie. Si vous trouvez des offres d'emploi dont les salaires sont particulièrement attractifs, pensez à les mettre en regard avec le coût du logement, de la nourriture, des déplacements... qui dans certains pays peuvent s'avérer particulièrement élevés. A l'inverse, des salaires moins stimulants peuvent être corrects voire confortables pour le pays.
Adapter votre candidature
Si vous êtes rompu à la candidature à la française, il va falloir vous informer sur les coutumes locales. Vous pouvez suivre des ateliers de méthodologie de recherche d'emploi à l'étranger, qui sont déclinés par zone géographique à Pôle emploi international. « Chaque pays dispose de ses propres codes. Au Canada, par exemple, il est totalement déconseillé d'intégrer des informations personnelles dans son CV telles que l'âge ou la situation familiale. Ce sont des données privées qui n'ont pas leur place dans une candidature pour ce pays », détaille Muriel Fagnoni.
Rechercher les équivalences de vos diplômes
S'agissant de vos diplômes, identifiez ceux qui y correspondent ou s'en rapprochent le plus dans le pays concerné, car il est fort probable que votre DESS en communication publique ne soit pas reconnu à l'étranger. S'il n'en existe pas, il vous faudra alors les traduire en termes de connaissances et de compétences. Seule exception : le MBA qui est mondialement connu. A noter que pour certaines professions, il est impératif de reprendre des études dans le pays pour pouvoir exercer, notamment dans le secteur médical.
Mettre à niveau votre maîtrise de la langue
Pour décrocher un job à l'étranger, il est impératif d'avoir de bonnes bases dans la langue utilisée dans le cadre du travail (qui n'est pas forcément la même que celle parlée dans la vie de tous les jours). Même si le bilinguisme n'est pas toujours de rigueur, vous devez être capable d'échanger efficacement. Vous pouvez vous préparer en suivant des cours avant de partir. A noter que pour certains emplois, le niveau de langue peut-être basique, notamment pour les métiers en tension, comme celui de soudeur.
Prendre le pouls du marché de l'emploi local
Il existe de nombreux sites Internet qui peuvent vous informer sur les tendances du recrutement dans les pays que vous avez en ligne de mire. Le site de la Maison des Français de l'étranger (MFE) permet de se renseigner pays par pays sur le marché du travail, les secteurs qui recrutent le plus, le taux de chômage, etc. Des liens vers des sites Internet et organismes de recherche d'emploi peuvent vous servir à approfondir vos recherches et à consulter les offres d'emploi.
Aller sur place
« Le voyage exploratoire est une excellente manière de se familiariser avec le contexte du pays », déclare Muriel Fagnoni. Au lieu de faire vos recherches depuis la France, vous les faites in situ et pouvez ainsi vous rendre compte de la faisabilité de votre projet.
Si votre décision de partir est prise, vous pouvez tout à fait chercher du travail directement sur place. Vous pouvez ainsi rencontrer les recruteurs et élargir votre réseau de relations. Un projet à méditer avant de vous déplacer puisque pendant votre recherche d'emploi, vous ne percevrez aucune rémunération. Si vous êtes demandeur d'emploi, une fois sorti de France, vous ne pourrez plus recevoir d'indemnités chômage.
S'adresser à un cabinet de recrutement
D'après une récente étude réalisée par Hydrogen, cabinet de recrutement international, 37 % des personnes qui travaillent à l'étranger ont trouvé leur emploi par le biais d'un professionnel du recrutement. N'hésitez donc pas à intégrer dans votre stratégie de recherche d'emploi l'approche de cabinets de recrutement mais aussi d'agences de placement installées sur place pour multiplier vos chances.
Préparer (déjà !) votre retour.... (pour ceux qui veulent revenir :))
Si les expatriés restent en moyenne six ans à l'étranger, cela signifie que le retour est à prendre en compte, et ce même avant le départ. En effet, comme l'explique Muriel Gagnogi, « dans une démarche d'installation à l'étranger, mieux vaut anticiper le retour, tout simplement pour revenir dans de bonnes conditions et valoriser son expérience à l'étranger une fois qu'on se lance à nouveau sur le marché du travail français. »
Voici 10 conseils pour mettre le pied à l'étrier et décrocher un job dans le pays de vos rêves.
Définir votre projet professionnel
« Avant de prendre la décision de partir, il faut être clair sur son projet professionnel, lance Muriel Fagnoni, directrice de Pôle emploi international Île-de-France. Il s'agit pour le candidat de savoir pourquoi il veut travailler à l'étranger, et de ne pas décider de partir par défaut mais parce qu'il existe de réelles opportunités qui peuvent venir enrichir son parcours professionnel et personnel. » Une réflexion en amont qui s'impose sur vos motivations, mais aussi sur vos compétences. Car « le marché de l'emploi, où qu'il soit, demeure compétitif avec une main d'œuvre déjà existante. »
Considérer votre projet familial
Si vous avez conjoint et enfants, vous devez prendre en considération un certain nombre d'éléments. Votre conjoint pourra-t-il travailler ? Lui faudra-t-il un visa ou un permis de travail ? Quelles sont les opportunités d'emploi dans son secteur ?
Concernant les enfants, se pose d'emblée la question de la scolarité. Est-il possible de les inscrire dans un lycée français ou un établissement local ? A quel prix ? Pensez aussi que si vous partez dans l'hémisphère sud, la rentrée aura lieu en février ou mars. Vos enfants devront peut-être passer d'une classe à l'autre sans avoir terminé l'année en cours.
S'informer sur le cadre de vie
La culture du pays vous séduit-elle ? Vous sentez-vous prêt à y vivre quelques années ? Quelles sont les activités extra-professionnelles que vous pourrez y avoir ? Autre point : le coût de la vie. Si vous trouvez des offres d'emploi dont les salaires sont particulièrement attractifs, pensez à les mettre en regard avec le coût du logement, de la nourriture, des déplacements... qui dans certains pays peuvent s'avérer particulièrement élevés. A l'inverse, des salaires moins stimulants peuvent être corrects voire confortables pour le pays.
Adapter votre candidature
Si vous êtes rompu à la candidature à la française, il va falloir vous informer sur les coutumes locales. Vous pouvez suivre des ateliers de méthodologie de recherche d'emploi à l'étranger, qui sont déclinés par zone géographique à Pôle emploi international. « Chaque pays dispose de ses propres codes. Au Canada, par exemple, il est totalement déconseillé d'intégrer des informations personnelles dans son CV telles que l'âge ou la situation familiale. Ce sont des données privées qui n'ont pas leur place dans une candidature pour ce pays », détaille Muriel Fagnoni.
Rechercher les équivalences de vos diplômes
S'agissant de vos diplômes, identifiez ceux qui y correspondent ou s'en rapprochent le plus dans le pays concerné, car il est fort probable que votre DESS en communication publique ne soit pas reconnu à l'étranger. S'il n'en existe pas, il vous faudra alors les traduire en termes de connaissances et de compétences. Seule exception : le MBA qui est mondialement connu. A noter que pour certaines professions, il est impératif de reprendre des études dans le pays pour pouvoir exercer, notamment dans le secteur médical.
Mettre à niveau votre maîtrise de la langue
Pour décrocher un job à l'étranger, il est impératif d'avoir de bonnes bases dans la langue utilisée dans le cadre du travail (qui n'est pas forcément la même que celle parlée dans la vie de tous les jours). Même si le bilinguisme n'est pas toujours de rigueur, vous devez être capable d'échanger efficacement. Vous pouvez vous préparer en suivant des cours avant de partir. A noter que pour certains emplois, le niveau de langue peut-être basique, notamment pour les métiers en tension, comme celui de soudeur.
Prendre le pouls du marché de l'emploi local
Il existe de nombreux sites Internet qui peuvent vous informer sur les tendances du recrutement dans les pays que vous avez en ligne de mire. Le site de la Maison des Français de l'étranger (MFE) permet de se renseigner pays par pays sur le marché du travail, les secteurs qui recrutent le plus, le taux de chômage, etc. Des liens vers des sites Internet et organismes de recherche d'emploi peuvent vous servir à approfondir vos recherches et à consulter les offres d'emploi.
Aller sur place
« Le voyage exploratoire est une excellente manière de se familiariser avec le contexte du pays », déclare Muriel Fagnoni. Au lieu de faire vos recherches depuis la France, vous les faites in situ et pouvez ainsi vous rendre compte de la faisabilité de votre projet.
Si votre décision de partir est prise, vous pouvez tout à fait chercher du travail directement sur place. Vous pouvez ainsi rencontrer les recruteurs et élargir votre réseau de relations. Un projet à méditer avant de vous déplacer puisque pendant votre recherche d'emploi, vous ne percevrez aucune rémunération. Si vous êtes demandeur d'emploi, une fois sorti de France, vous ne pourrez plus recevoir d'indemnités chômage.
S'adresser à un cabinet de recrutement
D'après une récente étude réalisée par Hydrogen, cabinet de recrutement international, 37 % des personnes qui travaillent à l'étranger ont trouvé leur emploi par le biais d'un professionnel du recrutement. N'hésitez donc pas à intégrer dans votre stratégie de recherche d'emploi l'approche de cabinets de recrutement mais aussi d'agences de placement installées sur place pour multiplier vos chances.
Préparer (déjà !) votre retour.... (pour ceux qui veulent revenir :))
Si les expatriés restent en moyenne six ans à l'étranger, cela signifie que le retour est à prendre en compte, et ce même avant le départ. En effet, comme l'explique Muriel Gagnogi, « dans une démarche d'installation à l'étranger, mieux vaut anticiper le retour, tout simplement pour revenir dans de bonnes conditions et valoriser son expérience à l'étranger une fois qu'on se lance à nouveau sur le marché du travail français. »